Recherche, arts et pratiques numériques #16: cartogaphies de l’invisible

10h-13h Mercredi 21 Mars 2018
IMéRA,
2 place Le verrier
13005 Marseille

Comité d’organisation : Jean Cristofol (Ecole Supérieure d’Art d’Aix en Provence), Jean-Paul Fourmentraux (Centre Norbert Elias – CNRS/AMU/EHESS), Manoël Pénicaud (IDEMEC, CNRS/AMU), Cédric Parizot (IREMAM,CNRS/AMU)

Recherche, art et pratiques numériques est une séminaire transdisciplinaire qui s’intéresse aux perturbations productives que génèrent les collaborations entre les chercheurs en sciences humaines et les artistes dans le domaine du numérique. Il s’inscrit dans la suite des réflexions et des expérimentations que nous avons menées à l’IMéRA dans le programme antiAtlas des frontières depuis 2011 tout en élargissant notre questionnement au-delà de la seule question des frontières. (Lire la suite)

Cartographies de l’invisible

Nicolas THELY,professeur en arts, esthétiques et humanités numériques, Université Rennes 2, Directeur de la MSH Bretagne

56th Venice Biennale : Tracking two art critics

Tantôt caricaturés dans les publicités et les séries télévisées, tantôt montrés du doigt pour leur opportunisme totalement voué à la cause du marché, les critiques d’art contemporain n’ont pas bonne presse. Dans l’entreprise de construction de l’image de la critique d’art, la littérature, la philosophie et les sciences sociales jouent un rôle important mais le critique d’art demeure une espèce difficilement observable ou plus précisément une espèce dont l’activité est difficilement cernable, mesurable et compréhensible. Je proposerai de revenir sur une expérimentation que j’ai menée il y a trois ans et qui a consisté à proposer à deux critiques d’art d’enregistrer leurs déplacements lors des journées professionnelles de la 56e biennale de Venise qui se sont déroulées du 6 au 9 mai 2015. Que peuvent nous apprennent les données récoltées sur la pratique de la critique d’art ?

Emmanuel GRIMAUD, anthropologue, directeur de Recherche CNRS au LESC, Université Paris 10 – Nanterre

Chasse au fantômes et cartographie de l’invisible

Les chasseurs de fantômes (ghost hunters) recourent aujourd’hui à une multitude d’appareils et de technologies sophistiquées pour mesurer les champs électromagnétiques et s’aventurent dans des expéditions nocturnes en quête de présences à détecter avec lesquelles ils tentent d’établir une communication. A partir de chasses suivies en temps réel, on tentera de répondre à toute une série de questions, notamment celle de savoir comment cartographier un espace invisible ou encore pourquoi un tel déballage de technicité dans un domaine en apparence dominé par les croyances.

Photo: Ghost Hunters, 2018 © Emmanuel Grimaud